Ce sont des questions qui reviennent régulièrement chez les propriétaires de chiens et de chats soucieux de leur santé au quotidien : Est-ce que je nourris correctement mon animal de compagnie ? Mange-t-il assez ? N’est-il pas trop gros ? C’est en tentant de répondre le plus précisément possible à ces interrogations que Lory Gonzalez en est venue à fonder Oneed, une entreprise de production de croquettes et de compléments alimentaires pour chiens, alliant bien-être et santé animale. Laissez-nous vous présenter cette jeune marque 100 % française, dont les valeurs ont totalement conquis notre cabinet de courtage Pegase Insurance !
Pegase Insurance : Qu’est-ce qui a motivé la création de Oneed et comment la marque se différencie-t-elle des autres acteurs du marché de l’alimentation pour animaux de compagnie ?
Lory Gonzalez : Je suis ingénieure en agroalimentaire de formation, spécialisée dans l’alimentation animale et notamment celle des chevaux. En 2015, j’ai adopté mon premier chien et je me suis forcément intéressée à ce moment-là à sa nutrition, une des bases de bonne santé pour mon animal de compagnie.
J’ai commencé à faire des recherches pour trouver un produit avec un bon compromis entre la qualité et le prix (j’étais encore étudiante). J’ai ainsi passé au crible de nombreuses marques et je me suis vite rendu compte que ce n’était pas si facile. C’est un univers opaque et très compliqué à comprendre pour le commun des mortels qui ne maîtrise pas les notions de protéines ou de constituants analytiques.
Beaucoup de gens se fient alors aux conseils de leur vétérinaire dans ce cas-là, mais il faut savoir que les vétérinaires sont très peu formés à la nutrition animale au cours de leur cursus (7h au total). Ils n’ont pas toutes les réponses aux questions sur la formulation des aliments et des conséquences sur le fonctionnement de l’appareil digestif par exemple.
L’autre solution serait de faire ses propres recherches, sur le net ou les réseaux sociaux. Mais comme pour beaucoup de sujets opaques, le marketing parvient à emmener les gens là où il veut. Je me suis rendu compte que ce qui semble de bonne qualité ne l’est pas forcément.
Pour encore mieux comprendre, j’ai décidé de me former auprès de la vétérinaire Charlotte Devaux, experte en diététique canine et féline, car je voulais vraiment me reposer sur ce que disait la science et les études, et non pas ce que disait le marketing.
C’est ainsi qu’est née la marque Oneed. Mon objectif premier était d’optimiser la digestion du chien. C’est ce qui me différencie des autres acteurs du marché. J’ai retravaillé des bons ingrédients et des ingrédients qui se digèrent bien pour que l’animal soit confortable dans son quotidien.
P. I. : Oneed met l’accent sur la transparence et la traçabilité de ses produits. Comment la marque s’assure-t-elle de la qualité et de l’origine des matières premières utilisées dans ses recettes, et comment garantit-elle l’absence d’ingrédients controversés ?
L. G. : Depuis le début, une volonté forte de ma part est de commercialiser des produits vraiment « fabriqués en France ». Aujourd’hui, il y a aussi un énorme marketing autour du « Made in France », qui est mensonger selon moi. De nombreuses marques prônent le Made in France, alors que leurs croquettes sont produites en Espagne par exemple, pour des raisons économiques. Ces marques ont en réalité une petite usine sur le sol français pour mettre les croquettes en paquet. Le produit final est alors considéré comme « Made in France », même s’il ne s’agit que de l’emballage. Et ça, ça me révolte !
Concernant ma marque Oneed, je suis en partenariat avec une usine de fabrication. C’est elle qui gère le sourcing des matières premières. Je n’ai donc pas la main à ce niveau-là, mais je travaille en totale confiance avec elle. De plus, les normes sanitaires étant très strictes en France, toutes les matières premières qui entrent dans l’usine sont testées (pour les mycotoxines par exemple). Je travaille main dans la main avec le fabricant, c’est important pour moi et cela me garantit d’avoir un flux de matières premières bien maîtrisé.
Parmi ces matières premières, j’attache une importance particulière à ne sélectionner que celles qui sont réellement bénéfiques au système digestif du chien, en évitant particulièrement les ingrédients controversés, comme les légumineuses par exemple. Les légumineuses, telles que les pois et les lentilles, sont très à la mode dans les recettes de croquettes dites « sans céréales », car elles apportent l’amidon nécessaire à la texture de la croquette (en remplaçant celui du riz en général) et sont riches en protéines. Cependant, ce type d’alimentation (sans céréales et riche en légumineuses) n’est pas sans conséquence sur la santé des chiens, avec l’apparition de plus en plus fréquente de cas de myocardites. Fort heureusement, ces problèmes de cœur disparaissent au retour à une alimentation avec céréales, sans légumineuses.
À cette problématique de santé animale, s’ajoute l’emballement actuel pour des croquettes très riches en protéines, soi-disant gage de qualité (toujours pour des raisons marketing). L’avantage pour les fabricants de rajouter des pois est d’augmenter la quantité de protéines. Le client pense bien faire en achetant des croquettes avec 40 % de protéines, alors que ce sont des protéines végétales qui ne sont pas très bien utilisées par les chiens. Donc, pour ma marque, par principe de précaution, je n’ai jamais voulu utiliser les légumineuses.
P. I. : Le service client et l’accompagnement des propriétaires d’animaux semblent être au cœur des préoccupations de Oneed. Quelles actions concrètes sont mises en place pour aider les clients à mieux comprendre les besoins nutritionnels de leurs animaux et à faire les meilleurs choix pour leur santé ?
L. G. : Le service client, au travers du conseil et de l’accompagnement, est une des plus-values que j’ai voulu mettre en place dès le départ.
Contrairement à d’autres marques de nutrition, que ce soit des grandes marques institutionnelles avec des vétérinaires ou des marques plus petites ou DNVB (NDLR : « Digitally Natives Vertical Brands » pour une marque qui naît sur internet et qui n’a pas d’intermédiaires), je me suis formée spécifiquement à la nutrition canine. J’ai cette chance d’avoir la connaissance technique et scientifique, je peux donc expliquer les choses à mes clients. C’est très important pour moi, car ce que j’aime particulièrement dans cette entreprise, c’est le fait de toujours discuter et échanger avec les propriétaires de chiens.
Lorsque j’ai des nouveaux clients, j’essaie toujours si possible d’avoir des échanges téléphoniques avec eux. Je souhaite en savoir plus sur leur chien : sa race, son mode de vie, éventuellement ses problèmes de santé ou ses inconforts. Je cherche aussi à savoir ce qu’il mangeait jusqu’à présent pour adapter mes recommandations dans un bilan nutritionnel.
Cela fait bientôt trois ans que je commercialise les croquettes Oneed, donc certains de mes clients à quatre pattes ont commencé mes croquettes lorsqu’ils étaient chiots. J’échange régulièrement avec les propriétaires pour adapter la ration, s’adapter au rythme de vie du chien et à sa croissance. Comme ils savent qu’il y a une proximité et une écoute de la part de l’équipe, ils n’hésitent pas à nous contacter pour poser leurs questions. C’est vraiment quelque chose qui me passionne.
P. I. : Pour terminer cet échange, quel conseil donneriez-vous aux clients de Pegase Insurance, qui sont souvent aussi des propriétaires de chiens et de chats ?
L. G. : J’insisterai sur le problème du surpoids de nos chiens et chats.
Aujourd’hui, le surpoids concerne près de 40 % des chiens en France. Il entraîne des problématiques de santé assez importantes. Mais ce qui complique encore plus les choses, c’est que bon nombre de propriétaires n’arrivent pas à savoir si leur chien est en surpoids ou non. Ce qui s’explique par le fait que dans l’imaginaire collectif, le chien sympa, c’est un chien « rondouillet », alors que le chien très en muscle correspond plutôt au chien méchant. Les dessins animés notamment ont construit notre vision du chien autour de ses caractéristiques. C’est le même cas pour les chats, avec Garfield par exemple qui est en surpoids, voire en obésité morbide, mais très attachant !
Je recommande donc vivement de faire peser régulièrement son animal chez le vétérinaire. Certaines maladies, comme la dysplasie de la hanche, sont liées à 30 % à la génétique, mais 30 % des cas sont en lien avec l’alimentation et 40 % avec l’activité sportive. C’est une maladie typique qui est multifactorielle. Mais, même si nous n’avons pas la main sur les 30% liés à la génétique, nous pouvons vraiment, avec une bonne alimentation et en faisant attention à son activité physique, diminuer les risques.Il est donc important pour moi de sensibiliser les gens au fait qu’un animal gros, ce n’est pas un animal qui est bien dans ses pattes, qui est heureux. Nos animaux de compagnie sont de nos jours très proches de nous. Il faut être conscient que le surpoids ou l’obésité peut réduire jusqu’à 20% de leur expérience de vie, ce qui peut représenter près deux ans de vie ôtée. C’est énorme ! Il est donc de notre responsabilité de veiller à leur fournir une alimentation saine et une activité physique correcte si l’on veut les garder le plus longtemps possible à nos côtés.
Conclusion
Nous remercions vivement Lory Gonzalez de nous avoir présenté Oneed et sa vision de l’alimentation de nos compagnons, contribuant ainsi à leur bien-être et leur santé. Vous avez maintenant les cartes en main pour choisir de manière plus éclairée la nourriture de votre animal de compagnie !
Enfin, même si vous faites au mieux en tant que propriétaire, il subsistera des aléas de santé sur votre chien ou votre chat que vous ne pourrez pas contrôler (en conséquence d’un accident, d’une maladie génétique, etc.). C’est en ce sens que l’assurance santé chien/chat est aussi importante. Des questions fréquentes subsistent autour de l’assurance chien/chat, l’équipe de Pegase Insurance se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.
